Déplacements au travail : comment les rendre plus économes et sereins ?
Les trois quarts des déplacements liés au travail se font en voiture et, le plus souvent, seul dans le véhicule. Une habitude des Français qui n’est ni écologique, ni économique et, parfois même, pas la plus efficace. Comment rendre ces trajets plus économes, sereins, et écologiques ? Les conseils de JLL.
Aller au travail à pied
Il s’agit, logiquement, de la façon la plus économe et sereine de se déplacer au travail. Pour les courtes distances, plutôt que de céder à la tentation des transports en commun, pourquoi ne pas aller au bureau à pied ? En plus d’être bon pour le porte-monnaie, marcher 30 à 40 minutes quotidiennement est bénéfique pour la circulation sanguine et le cœur.
Et pour ceux qui craignent d’être en retard, il reste des options comme la trottinette ou le skateboard, plébiscitées par de nombreux travailleurs.
Se déplacer au travail à vélo
En milieu urbain, le vélo est le moyen le plus rapide de se déplacer sur une distance jusqu’à 5 ou 6 kilomètres. En effet, les cyclistes se déplacent en moyenne à 15 km/h, là où les autres engins motorisés, au milieu du trafic, avancent à 14 km/h (chiffres : Ademe).
Un mode de déplacement au travail non polluant qui séduit chaque année un peu plus d’utilisateurs. Et sur lequel les communes misent aussi : bandes ou pistes cyclables, abonnements et vélos en libre-service, etc.
Côté santé, le deux-roues présente des avantages non-négligeables. Les cyclistes, en plus de l’activité physique réalisée, sont touchés 2 à 3 fois moins par les polluants dans l’air qu’en voiture.
Enfin, le vélo est un moyen économe de se rendre au travail. D’une part, en évitant les différents frais de parking ou de carburant. Mais aussi car la réglementation soutient l’usage du deux-roues. Par exemple, depuis le 1er janvier 2016, les cyclistes peuvent bénéficier d’une indemnité kilométrique vélo (IVK), à hauteur de 0,25 € par kilomètre parcouru, et cumulable avec le remboursement partiel des abonnements transports en commun par les entreprises.
Entreprises qui ne sont d’ailleurs pas en reste non plus : toujours depuis début 2016, elles peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt si elles mettent des vélos pour les trajets bureau-domicile à la disposition des salariés.
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Aller travailler en transport en commun
Si la météo est mauvaise ou que le trajet ne peut décemment pas se faire à pied, prendre le bus, le tramway ou le métro restera toujours plus écologique et économique que la voiture. À titre d’exemple, pour un trajet de 10 km, l’auto vous reviendra à 2 000 € par an, contre 300 € pour le bus. Le métro, lui, consomme 100 fois moins d’énergie qu’une voiture.
Le covoiturage, des déplacements au travail plus conviviaux
Depuis une petite dizaine d’années, le covoiturage est en plein essor. Pour partir en week-end ou en vacances, principalement, mais aussi pour les déplacements au travail. Pour preuve : plus de 200 sites spécialisés existent sur Internet, et 43 % des entreprises organisent et encouragent ce système auprès de leurs salariés. Au final, en France, ce sont 3 % des trajets entre la maison et le travail qui s’effectuent en mutualisant les véhicules.
Si le covoiturage séduit, les raisons sont simples : les frais de route sont divisés par le nombre de passagers. Moins de véhicules qui circulent, ce sont aussi des émissions de gaz d’échappement réduites, donc bénéfique pour notre environnement. Sans oublier l’aspect humain. Ces quelques minutes passées entre collègues peuvent créer des liens et rendre les déplacements au travail et la vie de l’entreprise plus agréables.
Le train plutôt que l’avion
Les déplacements au travail, ce n’est pas seulement s’y rendre. Certains salariés sont amenés à réaliser des déplacements professionnels tout au long de l’année. Des déplacements parfois longs. Dans ce cas de figure, si vous ne prenez pas la voiture, il est conseillé d’opter pour le train plutôt que l’avion pour des raisons aussi bien économiques qu’environnementales.
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