Quartier de la Défense : de nouvelles tours pour accueillir les impatriés du Brexit ?
Le quartier de la Défense pourrait voir fleurir de nouvelles tours destinées à l’immobilier d’entreprise, afin d’accueillir les impatriés du Brexit. Un projet encore au stade d’esquisse, puisque Paris est en concurrence avec Francfort, Luxembourg et Dublin pour accueillir les entreprises ayant déserté Londres. Zoom sur le projet qui anime le quartier d’affaires de la capitale.
L’immobilier d’entreprise à Paris boosté par le Brexit ?
Selon une information émanant du Financial Times, le quartier de la Défense pourrait accueillir sept nouvelles tours, soit 375 000 m2 de bureaux, afin d’attirer les entreprises ayant quitté Londres suite au Brexit.
L’établissement public de la Défense prévoit d’élargir l’offre d’immobilier d’entreprise à Paris pour séduire les entreprises londoniennes incertaines vis-à-vis de leur futur outre-Manche. Ces nouveaux locaux pourraient voir le jour à l’horizon 2021, toujours selon le Financial Times. L’information mérite toutefois d’être prise avec précaution. Si Paris rêve d’accueillir les nombreuses entreprises fuyant le Brexit, c’est également le cas de nombreuses capitales européennes à l’instar de Dublin, Luxembourg ou encore Francfort. Des villes qui rivalisent d’atouts et pourraient aussi multiplier les initiatives pour attirer ces nouveaux arrivants.
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Les effets concrets du Brexit, 11 mois après son annonce
Le jeudi 23 juin 2016, les Britanniques votaient à 51,9 % en faveur du Brexit, synonyme d’une sortie progressive de leur pays de l’Union Européenne. En mars dernier, une information RTL dévoilait que 30 à 35 entreprises exerçant à Londres étaient en cours d’installation à Paris, soit 10 % de la totalité des entreprises étrangères intégrant la capitale ou la région parisienne en 2017. Un signal encourageant pour l’immobilier d’entreprise à Paris et pour le projet des nouvelles tours de la Défense.
Toujours selon la même source, les dossiers concernés étaient étudiés par l’Autorité des marchés financiers à Paris, en mars. Objectif : octroyer le droit aux sociétés en question d’exercer en Europe, dans la mesure où il s’agit exclusivement de sociétés financières.
Au-delà de l’aspect immobilier, l’arrivée de ces nouvelles entreprises laisse entrevoir un potentiel intéressant sur le plan de l’emploi. S’il s’agit majoritairement de cabinets de conseil comptant en moyenne une dizaine de salariés, l’opération pourrait se révéler intéressante pour les quelque 150 000 personnes travaillant dans le secteur de la finance en région parisienne.
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