La vie en entreprise s’apparente à une micro société dans laquelle se côtoient des personnes aussi différentes les unes que les autres. Du collègue très sympathique, à celui exécrable en passant par l’enquiquineur de base, tous les profils se retrouvent au sein d’une même entité.
Face aux différents caractères rencontrés, quelles sont les petites astuces pour gérer un collègue quelque peu difficile...
Mon collègue c’est ...
Il est enquiquinant mais pas méchant ! Les personnes dites pénibles sont généralement des êtres tout aussi attachants qu’énervants. Ayant un avis sur tout, il a toujours quelques choses à dire, à redire, à interpréter voire à colporter. Généralement bruyantes, ces personnes deviennent souvent des
collègues difficiles à gérer.
En un mot, « le pénible » est fatiguant !
Doucement le matin et pas trop vite le soir... le fainéant est le boulet de l’entreprise, l’empêcheur d’aller en avant.
Sa propension à être systématiquement hors délai peut vite conduire à une mauvaise organisation et à des heurts. Le fainéant est difficilement gérable puisqu’il rechigne souvent au changement et a une fâcheuse tendance à se décharger sur les autres. En d’autres termes, soit vous avancez sans lui, quitte à récupérer son travail, soit vous le suivez et accumulez les retards.
Véritable petit chef sûr de lui, le collègue orgueilleux est par excellence celui que l’on ne supporte pas. Imbu de sa personne et méprisant, il est persuadé de tout connaître sur tout. Il est celui sans qui l’équipe, que dis-je, l’entreprise ne pourrait pas tourner rond !
Sa mise en avant est inversement proportionnelle à la descente en flèche de ses collaborateurs.
Maladivement angoissé, le collègue stressé est pessimiste par nature. Ne supportant pas l’imprévu, encore moins les surprises, « le stressé » est vite dépassé par les évènements et a tendance à se noyer à marée basse.
Facile à reconnaître dans l’entreprise, il court dans tous les sens, s’agite, parle vite ; bref il brasse de l’air persuadé qu’il va pouvoir ainsi mener à bien ses actions... ultime angoisse pour lui.
Attention au stress communicatif lorsqu’on le côtoie !
Comme tous les jaloux, ce collègue passe plus de temps à dénigrer les autres qu’à faire correctement son propre travail. Envieux de la réussite d’autrui et effrayé par l’idée qu’on puisse lui « piquer son job », le « jaloux » n’hésite pas à dévaloriser ses collègues pour arriver à ses fins. Il manie avec aisance le machiavélisme et est adepte de la méchanceté gratuite.
C’est le collègue énervant par excellence ! Derrière une simplicité et une gentillesse presque naïve se cache un brin de sournoiserie.
Aimable avec tout le monde et presque irréprochable, sa loyauté est pourtant quelque peu douteuse. Il peut se montrer perfide et n’hésite pas à descendre ses collègues auprès des supérieurs, tout en douceur certes, mais il les descend quand même...
Le timide est un collègue si discret qu’on l’oublierait presque au sein d’une équipe. Peu bavard et pas démonstratif, il se met à l’écart de tout projet au point de paraître démotivé.
Son manque de communication l’isole complètement du reste du groupe à tel point qu’il évolue dans sa bulle. Difficile de travailler avec lui sans avoir l’impression de lui tirer les vers du nez !
- Un roi de l’embrouille pour ne pas dire autre chose...
C’est aucun doute le plus dangereux de tous les collègues... celui par qui passent colportages et ragots. De prime abord sympathique et à l’aise avec ses confrères, il prêche sans cesse le faux pour savoir le vrai... un véritable hypocrite. Il récolte, interprète et diffuse l’info comme bon lui semble. Ne jamais lui accorder sa confiance et lui confier des choses, cette langue de vipère pourrait s’en servir contre vous. Créateur de zizanies et fauteur de troubles, il aime baigner dans une atmosphère où règnent malaises et disputes.
On a tous envie de lui ressembler ! Il se hasarde à être, dire ou faire se que l’on n’ose pas.
Pourtant, ce
collègue original s’avère difficile à gérer au travail. Il s’enferme dans son monde juste pour prouver qu’il est réfractaire et ne communiquer que très peu avec ces autres collègues qui, de toute façon, le considèrent comme un extra-terrestre.
Et alors... je fais quoi face à un collègue difficile ?
Pas évident de garder son sang froid, de ne pas crier plus fort ou de ne pas être plus sournois face à l’attitude de certains collègues. Contraintes professionnelles, respect du groupe, peur, hiérarchie... imposent d’avoir des réactions contenues même face à un individu qui dans un tout autre contexte ne mériterait qu’une réponse à la hauteur de son attitude.
Pourtant, certaines règles de bienséance peuvent aider à rester
zen au travail et à
gérer des collègues difficiles.
Rester poli même si la personne en face est désobligeante, voire méchante.
Il est toujours possible de faire passer ses idées ou de mettre les points sur les « i » avec le sourire.
Apprendre à gérer les litiges en tenant compte de l’ensemble des parties et des points de vue. Solution mal aisée face à « l’orgueilleux » qui dans tous les cas estimera que lui seul détient la vérité.
Sans doute l’attitude la plus généralisée et adaptée au plus grand nombre. Elle permet de faire le point sur une situation, de mettre carte sur table et de trouver des solutions.
L’explication rassure « le timide » et « l’angoissé », et à pour vertu de déstabiliser « l’enquiquineur ».
Arme ultime face au « roi de l’embrouille » ou au « jaloux » qui ne pourra alimenter ses ragots. L’ignorance reste la meilleure façon de ne pas rentrer dans le jeu d’un collègue difficile. Comme le dit le célèbre adage, « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe » !
Faute de ne plus pouvoir régler le litige en cours de récréation, informez si nécessaire la hiérarchie, sans pour autant vous faire passer pour « un lèche-bottes ».
N’oubliez pas qu’une
bonne ambiance au travail est primordiale.