Locaux sécurisés et confortables, chauffés en hiver et climatisés l’été, efforts physiques moindre : en théorie, les risques liés au travail au bureau sont faibles, et pourtant. L’exposition prolongée à un écran d’ordinateur, les épidémies ou encore le stress sont autant de dangers qui planent sur les employés.
Des douleurs liées à l’usage de l’ordinateur
Allié précieux des employés de bureau, l’ordinateur peut vite devenir nuisible et avoir des répercussions multiples. En effet, après une journée entière passée derrière l’écran, des picotements oculaires voire des maux de tête peuvent se faire sentir. Les reflets sur l’écran contribuent également à fatiguer la vue du travailleur. Instaurer des pauses régulières reste la meilleure manière de lutter contre ces
risques liés au travail.
Un manque d’activité physique nuisible
Les
TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) constituent aussi un pan important des
risques liés au travail au bureau. Un poste mal aménagé, une posture trop statique ou inadaptée peuvent avoir des conséquences sur tout le corps et engendrer des douleurs aux cervicales, aux poignets, aux épaules ainsi qu’aux lombaires. Là encore, pas de remède miracle : régler la hauteur de son siège, la position de son écran et de son clavier permettent de limiter toute répercussion physique.
Gare aux épidémies
Les espaces fermés et confinés que sont les bureaux constituent un lieu propice à la prolifération des maladies, comme l’a prouvé l’épidémie de grippe A il y a quelques années. Un contact avec une poignée de porte, un éternuement ou une poignée de main deviennent potentiellement
risqués pour les travailleurs. Des solutions simples existent, comme se laver les mains régulièrement ou se couvrir la bouche pour éternuer.
Le risque de blessure physique existe
Loin des chantiers truffés d’outils dangereux, les bureaux comportent également leur lot d’outils pouvant occasionner des blessures aux employés qui les manipulent. Il suffit parfois de monter sur une chaise pour accéder à une pile de dossiers en hauteur pour se blesser. La mauvaise utilisation d’une paire de ciseaux, d’une agrafeuse, d’un cutter ou de tout autre outil de bureau peut également représenter un
risque pour les salariés. Des accidents qui s’apparentent aux accidents domestiques et sont souvent minimisés au sein des entreprises.
Le surmenage et le stress ont aussi un impact
Souvent minorés également, les risques psychosociaux au bureau existent bel et bien. L’impératif de résultats, le rythme et la charge de travail imposés constituent un facteur de
risque pour les salariés du tertiaire. Si ces maux sont longtemps restés tabous, les cas de
burnout, de dépressions ou encore de suicides liés à l’environnement de travail recueillent à présent toute l’attention des employeurs.
Certaines solutions se dessinent et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se pencher sur les attentes de leurs salariés pour
optimiser leur environnement de travail, mettre en place des espaces conviviaux et instaurer des moments de détente pour permettre à leurs équipes de relâcher la pression. Car les chefs d’entreprises l’ont bien compris : la motivation et l’efficacité de leurs employés passent en partie par leur confort et le plaisir qu’ils éprouvent à venir travailler.