Les managers de demain appartenant à la génération Y, sont réputés hyper mobiles et connectés. Pourtant derrière ces clichés, leur vision du bureau idéal, n’est pas aussi tranchée.
Quel serait le
bureau idéal d’un futur manager ?
Le bureau idéal n’est pas classique
Suite à une étude menée par la Chaire Immobilier et Développement Durable de l’ESSEC (École Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales) auprès de 2 000 étudiants, il ressort de façon radicale que le bureau classique n’attire plus les
futurs managers. 93 % d’entre eux ne se voient pas travailler dans un immeuble traditionnel de bureaux.
La typologie particulière de bureaux
À l’heure où les campus d’entreprise se multiplient et où les immeubles de bureaux investissent les quartiers d’affaires, 41 % des managers de demain se projettent plus volontiers dans des locaux qui s’apparenteraient à ceux des start-up californiennes dans lesquelles zones de repos et de partage cohabitent avec les espaces de travail. Paradoxalement, seulement 2 % des personnes interrogées souhaiteraient travailler dans un campus d’entreprise, alors même que ces nouveaux projets immobiliers répondent à des exigences d’aménagement qui privilégient les espaces collaboratifs.
La situation du bureau idéal
Pour 58 % de ces
futurs managers, le
bureau idéal doit être situé en centre ville, dans une zone dynamique et créative. La proximité du domicile est un critère de choix pour 35 % d’entre eux. Pas étonnant que les campus d’entreprise généralement localisés en périphérie des villes, n’aient pas la côte et ce malgré les efforts consentis pour un « aménagement 2.0 ».
Le poste de travail des futurs managers
Les managers de demain imaginent également le poste de travail parfait. 27 % des étudiants interrogés estiment qu’un bureau individuel fermé n’est pas la solution idéale. L’
open space tant apprécié depuis ces dernières années, ne fait pas non plus l’unanimité : 23 % ne se voient pas travailler dans un espace totalement ouvert. Le poste de travail remportant le plus de suffrages (50 %) est un bureau cloisonné mais partagé avec plusieurs collègues ; une sorte de mini open space. Ainsi, 73 % privilégient l’espace collectif plutôt qu’individuel. Alors que les frontières entre vie professionnelle et vie privée s’estompent –
nomadisme,
co-working, télétravail - cette nouvelle génération de managers aspire à travailler dans un lieu agréable et à leur image. Pour 40 % d’entre eux, la qualité de l’espace de travail est un critère primordial et déterminant dans le choix de leur futur employeur. Pas étonnant que l’immobilier tend à devenir un moyen pour les ressources humaines d’une entreprise, d’attirer et de retenir les jeunes talents.