Siège de bureau : entre ergonomie et design

Le siège de bureau reste sans aucun doute la pièce maitresse d’un poste de travail. Contribuant au bien-être du salarié, et par conséquent à sa productivité, industriels et ergonomes s’appliquent à le faire évoluer techniquement et esthétiquement, même si le discours est clair : la position assise sur une longue période est à proscrire afin d’éviter les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS).

Discours qui tend à se matérialiser avec les nouvelles méthodes de travail que sont le nomadisme et le télétravail.

Un siège de bureau doit être ergonomique

Une bonne position de travail s’approche idéalement d’une posture neutre qui ne déformerait pas la courbure naturelle de la colonne vertébrale.

Les critères de confortabilité d’un siège

Selon l’Observatoire Actinéo de la qualité de vie au bureau, outre le bon positionnement du clavier, de l’écran et de la souris, le siège de bureau doit répondre à un certain nombre de critères afin d’être ergonomique. Un bon siège de bureau doit :
  • Être réglable au niveau du dossier et de l’assise afin de s’adapter à tout utilisateur, quels que soient sa taille et son poids. Les réglages doivent pouvoir se faire aisément ;
  • Répondre aux mouvements « avant / arrière » et pivoter à 360° afin de répondre à l’activité de l’utilisateur ;
  • Assurer le maintien du poids du corps de la personne sans qu’elle ait à subir un point de contact dur et inconfortable notamment au niveau des fesses et du dos ;
  • Disposer de roulettes pour une mobilité optimale tout en adhérent au mieux au sol ;
  • Offrir un soutien lombaire.

L’impact du siège de bureau sur les TMS

Les TMS touchent plusieurs millions de travailleurs en Europe et couvrent un grand nombre de pathologies affectant notamment les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs, inférieurs et du dos. Afin d’éviter les maux inhérents à une mauvaise posture de travail, notamment assise, il conseillé de :
  • Ne pas garder une position statique assise trop longue et de se lever régulièrement ;
  • De changer de position toutes les 20 à 30 minutes afin de stimuler la circulation sanguine et d’éviter la fatigue musculaire ;
  • Ajouter un repose-pieds au siège de bureau permet de soulager la position du bassin ;
  • Ne pas utiliser la base du siège comme repose-pieds afin de ne pas plier les genoux et par conséquent ne pas pencher le tronc vers l’avant, ce qui engendrerait un excès de tension au niveau des dorsaux et une mauvaise position des yeux sur l’écran.

Le design en plus...

Contrairement au design passé qui misait sur les moelleux et les rembourrages, synonymes de confort, la tendance actuelle impose légèreté et minimalisme. Ces anciens matériaux généralement travaillés sur une coque plastique sont abandonnés au profit de résille maintenue sans structure rigide. Ce concept de « pont suspendu » d’Herman Miller tend à devenir un gage de qualité et d’ergonomie en matière de fabrication de siège de bureau.

Même si un siège de qualité demeure essentiel au confort d’un poste, les nouvelles méthodes de travail, notamment le nomadisme et les nouveaux espaces informels, remettent en cause certaines de ses caractéristiques qui jusque là étaient primordiales.

Industriels et designers doivent dorénavant imaginer et créer des sièges de bureaux répondant à cette nouvelle donne.

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