Point sur le bien-être, la qualité de vie au travail et la motivation des salariés européens
Ipsos et Edenred ont dévoilé le 20 mai 2014 leur 9ème baromètre portant sur le bien-être et la motivation des salariés européens. Au cours du mois de janvier 2014, 8800 salariés ont été interrogés dans 8 pays différents : l’Allemagne, la France, la Belgique, la Suède, le Portugal, l’Italie, la Grande-Bretagne ainsi que l’Espagne.
L’étude publiée par Ipsos a révélé un regain de confiance des salariés européens. Au total, 59% des salariés français ont déclaré avoir confiance en l’avenir de l’entreprise dans laquelle ils évoluaient actuellement.
Côté préoccupations au travail, 40% des salariés européens se soucient en priorité de leur salaire, 38% évoquent le maintien de leur travail et 22% sont préoccupés par le temps consacré à leur activité professionnelle. En France, c’est le maintien de l’emploi qui suscite le plus d’inquiétude, avec 49% des suffrages, contre 31% pour le niveau de rémunération et 19% pour le temps consacré au travail.
En termes de qualité de vie au travail, les salariés du nord de l’Europe sont relativement positifs. Les employés suédois évaluent leur qualité de vie au travail à 7,1 sur 10, les salariés de Grande-Bretagne se placent sur une échelle de 6,9 sur 10, tandis que leurs homologues belges évaluent leur qualité de travail à 6,8 sur 10. La moyenne des salariés français se situe quant à elle à 6,2 sur 10.
Le bien-être des salariés européens a également été analysé en fonction des actions mises en place au sein de leur entreprise. 39% des salariés sont insatisfaits des nouveaux modes d’organisation (télétravail, travail collaboratif…) introduits dans leur entreprise même s’ils sont 68% à estimer que les nouveaux outils de communication améliorent leur qualité de vie au travail.
Lorsque l’on en vient à la motivation des salariés, la France se positionne parmi les nations les plus « négatives ». 38% des salariés français jugent que leur motivation diminue, contre 35% chez leurs homologues portugais, 23% chez les allemands et 22% en Suède.