La qualité de l'air intérieur au bureau

Nous passons 80 % de notre temps en intérieur, et notamment au bureau. Cependant nous ne savons pas forcément que la qualité de l’air que nous respirons n’est pas forcément meilleure qu’à l’extérieur et peut avoir des conséquences sur la santé. Parce que certaines causes de cette pollution de l’air intérieur sont pour la plupart méconnues et insoupçonnées des salariés, JLL fait le point sur ce phénomène et donne des pistes pour y remédier.

Qu’est-ce que la pollution de l’air intérieur ?

Il faut savoir que l’air extérieur et l’air intérieur ne sont pas pollués de la même manière.
En effet, nous passons en moyenne 14 heures par jour en intérieur, et les sources de pollution y sont nombreuses. Les acariens, les moisissures ou encore les odeurs sont autant de polluants qui s’accumulent, en particulier l’hiver, lorsque nous sommes moins enclins à aérer.

L’air intérieur, un élément de bien-être au bureau

Des bureaux à l’air intérieur sain sont importants pour le confort de ses occupants : ils génèrent un bon confort thermique et évitent nombre de désagréments sur leur santé.

Preuve que l’air intérieur au bureau est au cœur des préoccupations, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a lancé deux campagnes nationales de mesure de la qualité de l’air dans 600 ERP (Etablissements recevant du public) dont 300 immeubles de bureaux.
Leurs objectifs est de faire l’état des lieux de ces bâtiments en France et de déterminer la qualité de l’environnement intérieur vis à vis du confort et de la santé des occupants.
Ces études permettront également de classifier ces immeubles de bureaux selon leur performance énergétique.

Les causes de la pollution de l’air intérieur au bureau

Plusieurs sources de pollution sont présentes au bureau et détériorent la qualité de l’air intérieur.
Elles peuvent être : le pollen, la poussière, les gaz d’échappement des véhicules venant de l’extérieur, ou encore les polluants issus de l’immeuble lui-même…
Les gaz émanant des potentiels appareils à combustion sont sources de pollution de l’air intérieur.

Enfin, l’humidité fait partie des causes les plus récurrentes de la dégradation de la qualité de l’air intérieur. Elle provoque des moisissures et présente un risque allergène voire toxique. Elle peut être identifiée par l’apparition de tâches sur les murs ou les plafonds.
De la même façon, un air trop sec n’est pas non plus bon pour la santé. Des effets peuvent s’en faire ressentir comme par exemple une gorge irritée.

Comment améliorer la qualité de l’air intérieur au bureau ?

La principale recommandation pour améliorer la qualité de l’air intérieur au bureau est d’aérer. En effet, en été comme en hiver, aérer 10 minutes permet de renouveler l’air intérieur et de réduire la concentration des polluants de votre environnement.

De plus, le Code du travail indique que les locaux doivent posséder une ventilation automatique ou naturelle ; il s’agit par exemple d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) permettant de renouveler l’air de façon automatique et continue. Elle empêchera notamment une humidité trop importante de l’air.

Les bons gestes pour ventiler ses locaux

Certaines recommandations simples peuvent aider :
• Nettoyer régulièrement les systèmes de ventilation ;
• Eloigner les machines émanant des souffles chauds des postes de travail ;
• Nettoyer et entretenir les équipements des bureaux ;
• Dans le cas de travaux, prévoir l’aération nécessaire en fonction des heures de présence du personnel.

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