La Grande Arche de la Défense : un symbole du quartier d’affaires de Paris qui s’essouffle
La grande Arche de la Défense, titanesque cube fait de verre et de marbre, résiste mal aux aléas du temps. Le bâtiment emblématique du quartier d’affaires de Paris, fermé au public, se vide peu à peu de ses occupants.
Le temps et les intempéries pourraient-ils avoir raison de la Grande Arche de la Défense ? C’est la question qui se pose à la vue des dalles de marbre, qui habillent en partie le monument et qui montrent des signes d’usure évidents. Pour éviter tout accident, un périmètre de sécurité a été établi au pied de la façade nord du bâtiment colossale, tandis que côté sud, le granit, plus résistant, a déjà remplacé le marbre.
En 2010 déjà, le toit de l’Arche, offrant un panorama unique sur la capitale, avait dû être fermé au public après la chute d’une poulie et la suspension de l’usage des ascenseurs par mesure de sécurité. En plus de ce délabrement, c’est le confort de la construction située au cœur du quartier d’affaires de Paris qui est remis en cause par son architecte lui-même, Paul Andreu. Enfilade de couloirs étriqués, manque de luminosité, bureaux étroits et bas de plafond : l’aspect extérieur et la modernité de la construction a visiblement pris le pas sur l’ergonomie des lieux.
Les ministères de l’Écologie et du Logement, qui occupent la Grande Arche de la Défense, lancent dès le mois d’octobre 2014 d’importants travaux de rénovation qui dureront 2 ans pour un total de 200 millions d’euros. Au programme : suppression des cloisons pour optimiser l’espace, amélioration de l’isolation et des performances énergétiques et remplacement du marbre en intégralité.
Fin 2016, 2 000 employés du Ministère devraient rejoindre leurs locaux situés sur la paroi sud. Pour la paroi nord en revanche, qui appartient actuellement à l’assureur Axa et à la Caisse des dépôts, l’avenir est plus incertain. 80% des 30 000 m2 de locaux disponibles sont en effet vacantes. Pour redynamiser le quartier des affaires de Paris et promouvoir le secteur, le groupe Jones Lang Lassalle propose des loyers annuels de 320€/m2 au sein de l’Arche, contre 400€/m2 en moyenne à La Défense. Un moyen de séduire les grandes entreprises, qui privilégient les espaces de travail adaptés et neufs ou rénovés pour s’installer.
La Grande Arche de la Défense pourrait également retrouver une seconde jeunesse avec la réouverture de son toit, qui attirait chaque année plusieurs dizaines de touristes du monde entier avant sa fermeture.
> À lire aussi : Quartier de la Défense: l’immobilier se réinvente pendant les 20 années à venir
En 2010 déjà, le toit de l’Arche, offrant un panorama unique sur la capitale, avait dû être fermé au public après la chute d’une poulie et la suspension de l’usage des ascenseurs par mesure de sécurité. En plus de ce délabrement, c’est le confort de la construction située au cœur du quartier d’affaires de Paris qui est remis en cause par son architecte lui-même, Paul Andreu. Enfilade de couloirs étriqués, manque de luminosité, bureaux étroits et bas de plafond : l’aspect extérieur et la modernité de la construction a visiblement pris le pas sur l’ergonomie des lieux.
Les ministères de l’Écologie et du Logement, qui occupent la Grande Arche de la Défense, lancent dès le mois d’octobre 2014 d’importants travaux de rénovation qui dureront 2 ans pour un total de 200 millions d’euros. Au programme : suppression des cloisons pour optimiser l’espace, amélioration de l’isolation et des performances énergétiques et remplacement du marbre en intégralité.
Fin 2016, 2 000 employés du Ministère devraient rejoindre leurs locaux situés sur la paroi sud. Pour la paroi nord en revanche, qui appartient actuellement à l’assureur Axa et à la Caisse des dépôts, l’avenir est plus incertain. 80% des 30 000 m2 de locaux disponibles sont en effet vacantes. Pour redynamiser le quartier des affaires de Paris et promouvoir le secteur, le groupe Jones Lang Lassalle propose des loyers annuels de 320€/m2 au sein de l’Arche, contre 400€/m2 en moyenne à La Défense. Un moyen de séduire les grandes entreprises, qui privilégient les espaces de travail adaptés et neufs ou rénovés pour s’installer.
La Grande Arche de la Défense pourrait également retrouver une seconde jeunesse avec la réouverture de son toit, qui attirait chaque année plusieurs dizaines de touristes du monde entier avant sa fermeture.
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