Inspiré par les téléphériques des Alpes françaises, un promoteur immobilier a eu l’idée originale d’adapter le système aux quartiers de New York, pour éviter aux travailleurs l’affluence des transports en commun, des ferries de l’East River et des axes routiers bondés aux heures de pointe. Plus rapide qu’un trajet en vélo et plus exotique que le métro, le téléphérique semble être une solution toute indiquée.
Depuis le début des années 2000, le quartier de Brooklyn, victime de sa popularité, voit les restaurants et les immeubles se multiplier. Pourtant, une seule ligne de métro surpeuplée et une seule station desservent ce secteur très prisé des touristes et des entreprises. Un téléphérique à New York permettrait de fluidifier la circulation, mais aussi de simplifier le développement du quartier. En effet, 15 à 20 000 nouveaux appartements devraient y être construits d’ici 20 ans selon Daniel Levy, à l’origine du projet.
Le téléphérique pourrait selon lui transporter 5 000 personnes par heure au-dessus de l’East River, en un temps record de 4 minutes. Une idée alléchante pour les 15 000 personnes qui transitent par la station de métro locale entre 7h30 et 9h30, du lundi au vendredi.
Le promoteur est actuellement en pourparlers avec la ville et l’État de New York ainsi qu’avec des groupes immobiliers pour financer et concrétiser son projet d’installer un téléphérique à New-York. Verdict en 2018, si les procédures aboutissent.