Télétravail en France : un essor encore mal maîtrisé
Les salariés en télétravail sont de plus en plus nombreux en France. Si les horaires adaptables et la suppression des temps de trajet contribuent à l’engouement des employés, cet essor est encore mal géré par les entreprises.
Zoom sur le télétravail et sur la manière dont il est administré en 2015.
Zoom sur le télétravail et sur la manière dont il est administré en 2015.
60% des entreprises du CAC40 ont déjà opté pour le télétravail en France. C’est le chiffre qui ressort de l’étude « Nomadisme, bien-être et performance : quel bilan en 2014 ? » réalisée par les cabinets de conseil Greenworking et Mobilitis et l’institut OpinionWay.
Recueillant l’avis de 900 salariés et de plus de 300 DRH, l’étude est étayée par les témoignages de 24 grandes entreprises et administrations françaises comme la Société Générale, AXA, le CNES ou encore Siemens, qui totalisent plus de 10 000 salariés en télétravail. Selon 85% des employés et 66% des DRH, le travail à distance permet de faire évoluer son organisation ; il s’agit même d’un critère important pour 2 salariés sur 3 lorsqu’ils recherchent un emploi.
S’il suscite l’engouement, le télétravail n’est pas encore suffisamment connu et maîtrisé par les entreprises, d’après cette même étude. La tendance actuelle est au déploiement progressif de ce mode de travail pour un nombre encore limité d’employés. Par ailleurs, 25% seulement des managers déclarent avoir reçu une formation pour gérer et accompagner les salariés en télétravail. De leur côté, ces salariés déclarent bénéficier d’une assistance qui se limite souvent à une participation financière de leur société et à une adaptation des outils mis à leur disposition, au détriment de l’accompagnement humain.
Face à ce décalage entre l’intérêt pour le travail nomade et les moyens mis en place pour le favoriser, l’étude constate que le télétravail en France s’effectue surtout à domicile. Le recours aux tiers-lieux, encore anecdotique, pourrait s’intensifier après 2018 lorsque le « flex office », des postes de travail non attribués, se sera généralisé. D’ici là, les entreprises devront mettre en œuvre les moyens nécessaires pour accompagner au mieux les salariés nomades et leurs managers.
> À lire aussi : Télétravailleurs : les clés de la réussite pour travailler à distance
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Recueillant l’avis de 900 salariés et de plus de 300 DRH, l’étude est étayée par les témoignages de 24 grandes entreprises et administrations françaises comme la Société Générale, AXA, le CNES ou encore Siemens, qui totalisent plus de 10 000 salariés en télétravail. Selon 85% des employés et 66% des DRH, le travail à distance permet de faire évoluer son organisation ; il s’agit même d’un critère important pour 2 salariés sur 3 lorsqu’ils recherchent un emploi.
S’il suscite l’engouement, le télétravail n’est pas encore suffisamment connu et maîtrisé par les entreprises, d’après cette même étude. La tendance actuelle est au déploiement progressif de ce mode de travail pour un nombre encore limité d’employés. Par ailleurs, 25% seulement des managers déclarent avoir reçu une formation pour gérer et accompagner les salariés en télétravail. De leur côté, ces salariés déclarent bénéficier d’une assistance qui se limite souvent à une participation financière de leur société et à une adaptation des outils mis à leur disposition, au détriment de l’accompagnement humain.
Face à ce décalage entre l’intérêt pour le travail nomade et les moyens mis en place pour le favoriser, l’étude constate que le télétravail en France s’effectue surtout à domicile. Le recours aux tiers-lieux, encore anecdotique, pourrait s’intensifier après 2018 lorsque le « flex office », des postes de travail non attribués, se sera généralisé. D’ici là, les entreprises devront mettre en œuvre les moyens nécessaires pour accompagner au mieux les salariés nomades et leurs managers.
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