Un an après sa mise en place, des mesures ont été effectuées durant les quatre premières saisons afin d’établir un bilan énergétique de la tour et de faire le point entre la réalité des faits et les estimations prévues.
Face aux résultats obtenus, des disparités ont été observées selon les postes de dépenses énergétiques :
- sur le chauffage : la température a été jugée non confortable par les collaborateurs. Par conséquent, l’augmentation de la température ambiante de deux degrés a induit le triplement de la consommation d’énergie ;
- sur la ventilation : les dépenses énergétiques liées à ce poste ont bien été évaluées et prises en charge;
- sur l’éclairage : la consommation énergétique a été sous-évaluée (7 % des surfaces représentent 50 % de la consommation) ;
- sur les ascenseurs : La quantité d’énergie nécessaire à l’éclairage des escaliers est plus importante que celle utilisée pour le fonctionnement des ascenseurs.
- Concernant l’activité professionnelle : elle représente le plus gros poste de consommation énergétique globale (électricité, fonctionnement des ordinateurs...). C’est clairement le point noir du projet, puisque cette consommation a plus que doublé par rapport aux estimations.
Ces conclusions ont été confrontées à la production d’énergie issue des panneaux photovoltaïques disposés sur le bâtiment. Il a ainsi été constaté que l’énergie produite par le bâtiment représente moins de la moitié de la consommation énergétique totale.
Après une année écoulée, la tour Elithis, premier bâtiment à énergie positive, requiert encore quelques ajustements même si elle fait partie des bâtiments européens les plus performants en termes de consommation énergétique.