- Contexte de l’étude
Dans le cadre cette enquête, ont été prises en compte : les transactions effectuées en Île-de-France entre 2005 et 2012 et notamment celles qui concernaient les bureaux possédant une superficie minimum de 5 000 m².
- Immobilier durable : un véritable désamour ?
- 95% des professionnels interrogés ont indiqués que le marché de l’immobilier durable pouvait être intéressant dans le cadre du développement d’une politique de responsabilité civile ;
- 86% estiment que des locaux verts peuvent contribuer à améliorer leur image ;
- 85% pensent que des locaux plus écologiques sont un atout pour diminuer le montant des charges d’exploitation ;
- 81% évoquent enfin le bien-fondé des bureaux verts pour le confort des employés.
- Les freins à l’adoption de l’immobilier durable
- 82% considèrent que les coûts des bureaux et bâtiments verts sont plus importants que la moyenne ;
- 30% sont peu convaincus par les économies et les bénéfices environnementaux générés par les bâtiments verts ;
- 70% évoquent une offre mal adaptée et peu diversifiée en termes de produits ;
- 67% estiment que la localisation de l’offre pose problème et ne répond pas aux besoins.
- Une marge de progression possible ?
Cette idée est partiellement corroborée par le fait qu’environ 42% des entreprises sont insatisfaites des performances énergétiques des bureaux qu’elles occupent actuellement.
En termes d’amélioration, les auteurs de l’étude préconisent la mise en place d’une « garantie » sur les performances des bureaux verts. À cela devraient s’ajouter une meilleure flexibilité en ce qui concerne l’aménagement intérieur ainsi qu’une meilleure pris en compte du confort et de la santé des utilisateurs des locaux.